Je suis partie aujourd’hui
Les soins palliatifs à domicile ou le dernier train avant le bleu du ciel par Franca Maï
Franca Maï : Fleurs vénéneuses extrait Crescendo (vidéo)
Nouvelle occupation d’une belle demeure de caractère à Montpellier rue de l’Abbé de l’Epée.
Le rendu du procès est tombé hier : le juge d’instance n’accorde aucun délai aux occupants du 8 rue abbé de l’épée à Montpellier.
Nous risquons donc de recevoir très prochainement une invitation à quitter les lieux par voie d’huissier, puis, si nous sommes toujours là, cela se fera par la force.
Nous n’allons pas nous laisser faire sans réagir !
Nous considérons que la mairie doit nous entendre sur au moins deux points avant toute expulsion et donc nous rencontrer.
Premièrement le projet de construction dans le parc suscite l’hostilité des riverains qui préfèreraient en jouir tel qu’il est. Une pétition en ce sens a déjà
recueilli une centaine de signatures. La mairie ne peut pas rester sourde. De plus certains arbres sont semble-t-il classés et donc le projetpourrait être empêché par voie judiciaire.
D’autre part, la mairie doit nous entendre sur notre revendication concernant un espace autogéré à Montpellier.
La demande est constante depuis plus de dix ans, elle ne s’arrêtera pas après la prochaine expulsion.
Le résultat de ce déni de réalité est que des gens se retrouvent régulièrement à la rue, y perdent leurs affaires et finissent par trouver agaçant d’être ainsi méprisés...
Une demande de rendez-vous est soi-disant en cours d’instruction...
Se permettront-ils d’expulser avant ce rendez-vous ?
Ils en sont capables puisqu’ils l’ont déjà fait.
Nous allons faire appel de la décision de justice et saisissons le juge de l’exécution. Mais cela ne retarde pas le risque d’expulsion.
Soyez donc nombreux à venir demain et plus encore les jours suivants !
Em-me-nez moi au bout de la terre Emmenez-moi au pays des merveilles il me semble que la misè-è-re serait moins pénible au soleil
Allez, Delcuse, un peu de courage : à deux pas du squatt, y’a la plage de l’Espiguette ! Demandez une place de contrôleur d’accès aux dunes à Georges Frêche, et hop ! avec un peu de pot vous aurez même le droit de dormir dans la guitoune en bois. Il vous doit bien ça, le Georges, avec tous les artisans qu’il a fait bosser à la confection de SES palais d’élu.