Je suis partie aujourd’hui
Les soins palliatifs à domicile ou le dernier train avant le bleu du ciel par Franca Maï
Franca Maï : Fleurs vénéneuses extrait Crescendo (vidéo)
Eads : vol dans un nid de coucous ....Les Airbus sont de beaux avions, et nous en sommes tous fiers. On peut d’autant plus s’en glorifier que ce n’est pas aux anciens dirigeants d’EADS que l’on doit ses succès. Ces derniers se retrouvent sur la sellette, avec les principaux actionnaires, pour une méchante affaire de « délit d’initié massif ». Le dossier est apparemment solide...
Aux yeux de nombreux étrangers, notre pays est réputé pour sa pratique abusive du « piston ». Avec toutes les variantes spécifiques au système français : le passe-droit est au pékin moyen ce que le coupe-file est au ministre en goguette...
Source : Echos judiciaires
Une histoire de famille un peu désordre
...L’ancien ministre de l’Economie avait affirmé le 5 octobre lors d’une audition devant le Sénat n’avoir "jamais été prévenu" et avoir "appris par la presse" que la Caisse des dépôts avait acquis en avril 2006 2,25% du capital d’EADS auprès du groupe Lagardère. Deux mois après, EADS annonçait de gros retards du programme A380 et le titre plongeait en Bourse.
Selon un rapport de Bercy sur le rôle de l’Etat dans l’affaire, rendu public jeudi, la CDC était bien mentionnée dans un mémo daté du 21 février, transmis au "cabinet du ministre" Thierry Breton avant le 20 mars, comme faisant partie d’un "groupe d’investisseurs" intéressés par l’achat des titres EADS de Lagardère...
Source : Bellaciao
Blanc comme neige
« Je n’ai été informé des nouveaux retards de livraison [de l’A380] que le 12 juin 2006 », soit deux mois après avoir vendu sa parrticipation dans l’avionneur. Il nie donc tout délit d’initié. Une interview accordée au JDD, journal dont il est le propriétaire.
Arnaud Lagardère, président du groupe qui porte son nom, nie tout délit d’initié dans l’affaire EADS et affirme dans un entretien au Journal du dimanche qu’il n’a appris qu’en juin 2006 les retards de livraison de l’A380, deux mois après avoir vendu sa participation. « Je n’ai été informé des nouveaux retards de livraison que le 12 juin, à l’occasion du conseil d’administration », dit-il dans un entretien au journal dont il est le propriétaire. Il assure qu’il n’a donc commis aucun délit d’initié en vendant en avril 2006 à la Caisse des dépôts, une institution financière publique, sa participation...
Source : Libération